Poste de pilotage

Catégorie :
Le contenu de cette fiche est canon.
Poste de pilotage
Culture(s)
Eurondien
Type
Contrôle
Longueur
1,10 mètre
Hauteur
2,55 mètres

Présentation

Ces postes de pilotage sont utilisés par les Eurondiens dans le but de contrôler à distance via une interface neuronale plusieurs formations d'aéronefs destinés à repousser les attaques aériennes des Reproducteurs.

Caractéristiques techniques

D'une longueur de 1,10 mètre pour 2,55 mètres de haut, ces postes de pilotage permettent à leur utilisateur de contrôler à distance une formation d'aéronefs inhabités, et constituent la principale ligne de défense des Eurondiens contre les attaques aériennes des Reproducteurs, en complément de leur bouclier défensif. Ainsi, grâce à cette interface, une poignée de pilotes eurondiens suffit pour éliminer un escadron entier d'appareils Reproducteurs.

Répartis sur deux niveaux au sein d'une salle de commandement à l'intérieur d'une base souterraine profondément enfouie sous la surface d'Euronda, ces dispositifs d'armement permettent de réduire considérablement les pertes humaines, car les pilotes sont capables de contrôler les drones depuis la base. Ils se composent notamment d'un fauteuil basculant, d'un écran de visualisation de couleur verte, d'un scanner d'ondes cérébrales, ainsi que d'une interface neuronale.

Une fois installé à l'intérieur du fauteuil, une console de contrôle se glisse devant l'utilisateur, tandis que l'écran de visualisation s'abaisse ensuite devant lui et que le siège bascule vers l'avant, le rapprochant alors des commandes principales. Toutefois, d'après les Eurondiens, l'utilisation de ces postes de pilotage est très intuitive, puisque le contrôle manuel est secondaire, la visée et le tir étant dirigés directement par une interface neuronale.

En effet, l'écran sert d'interface visuelle et transmet en temps réel des images vidéo de l'aéronef au pilote. Un écran de ciblage est présent et transmet les informations dans les yeux de l'utilisateur. Ainsi, tant que les chasseurs ne sont pas trop éloignés de la base eurondienne, le délai de réponse du pilote est pratiquement instantané. Toutefois, le colonel O'Neill compara le pilotage d'une formation de chasseurs eurondiens à celui d'un biplan terrien.

Bien que la technologie eurondienne soit bien plus avancée que celles que l'on connaît sur Terre, on suppose que le rayon bleu de scannage de l'interface de commande peut analyser les ondes cérébrales du sujet et les convertir en commandes numériques. Ces ordres sont ensuite transmis aux aéronefs sur une fréquence sécurisée. Toutefois, si l'aéronef de tête est détruit, l'interface neuronale est annulée et le pilote est automatiquement déconnecté de l'appareil.

En dépit des apparences, il est difficile de piloter une formation d'aéronefs, et requiert de bonnes connaissances des techniques de combat et de la dynamique du vol. Cependant, les cibles sont alors généralement désignées aux pilotes par un des contrôleurs de la salle de commandement. De plus, l'ordinateur prend en charge l'automatisation des opérations de base, comme l'atterrissage et le décollage, pour que le pilote se concentre sur le combat aérien.

Cependant, l'utilisation prolongée de ces postes de pilotage peut entraîner de graves lésions cérébrales, et certains pilotes eurondiens souffrent de sérieux problèmes psychomoteurs au bout de plusieurs années d'exposition au rayon de scannage de l'interface neuronale. Néanmoins, une utilisation occasionnelle de cette technologie extraterrestre est sans aucun danger et ne provoque aucune accoutumance, ou effet secondaire.

Histoire

Plusieurs dizaines d'années avant la formation du programme porte des étoiles, les Eurondiens construisirent en secret un gigantesque complexe souterrain très profondément enterré sous la surface de leur cité en prévision d'une guerre totale contre une nation ennemie surnommée les « Reproducteurs ». Ils installèrent alors de nombreux postes de pilotage à interface neuronale capables de contrôler à distance plusieurs formations d'aéronefs inhabités.

Ainsi, lorsqu'une guerre totale éclata entre les deux nations, les Eurondiens repoussèrent les attaques aériennes des Reproducteurs à l'aide de ces dispositifs, en infligeant de lourdes pertes à leurs ennemis. Néanmoins, malgré la résistance des Eurondiens, les Reproducteurs parvinrent à gagner, au fil des décennies, de plus en plus de terrain et occupèrent la majorité des terres de leur monde jusqu'à encercler complètement la base souterraine.

Plusieurs années plus tard, suite à la rencontre entre les Eurondiens et les membres de SG-1 au cours de l'an 2000, Alar fit visiter les installations souterraines au colonel O'Neill et aux autres membres de son équipe, et notamment la salle de commandement équipée de plusieurs postes de pilotage des aéronefs. C'est alors qu'un contrôleur signala l'arrivée imminente d'un drone de reconnaissance ennemi dans l'espace aérien eurondien situé au-dessus du complexe souterrain.

Au moment où plusieurs pilotes eurondiens s'installèrent à leurs postes de contrôle des aéronefs, Alar proposa au colonel O'Neill et à ses hommes de tenter de détruire le drone ennemi dans le but de tester leurs armements dans l'espoir d'un futur accord de partage technologique. L'officier militaire terrien s'installa alors à l'un des postes inoccupés et fut guidé par Farell qui lui apprit que les systèmes de ciblage et d'armement étaient uniquement contrôlés via une interface neuronale.

Bien que le colonel O'Neill fut surpris dans un premier temps par la vitesse de déplacement de l'aéronef, celui-ci parvint alors à repérer et à abattre sans aucune difficulté le drone ennemi dans le ciel d'Euronda avant qu'il n'ait eu le temps de s'échapper. Cependant, une fois le drone détruit, les membres de l'équipe SG-1 furent stupéfaits de découvrir que l'utilisation des interfaces neuronales entraînait de graves dégâts cérébraux au bout de plusieurs années d'exposition.

Quelque temps plus tard, lorsqu'une formation de bombardiers reproducteurs se dirigea vers le complexe souterrain des Eurondiens, le colonel O'Neill et Teal'c se portèrent volontaires pour aider ces derniers à repousser l'attaque en utilisant chacun d'entre eux un poste de pilotage. Alors qu'un appareil ennemi survola l'ancienne ville eurondienne, le colonel O'Neill se lança à sa poursuite à l'aide d'une escadrille d'aéronefs et réussit à endommager le bombardier reproducteur.

Néanmoins, l'appareil ennemi tenta de lui échapper et se dirigea vers la surface de la planète, tout en esquivant les tirs énergétiques et en larguant ses propres bombes. Toutefois, l'officier militaire terrien parvint à abattre le bombardier reproducteur, mais son aéronef fut pris dans l'explosion et s'écrasa sur la coque de l'appareil ennemi. Il fut alors stupéfait de découvrir que les bombardiers étaient pilotés par des êtres humains et qu'il avait par conséquent tué plusieurs ennemis des Eurondiens.

Quelques heures plus tard, au moment où les membres de SG-1 découvrirent la véritable nature des Eurondiens, une nouvelle formation de bombardiers reproducteurs s'approcha de la base souterraine, et le colonel O'Neill et Teal'c se proposèrent une nouvelle fois d'utiliser les postes de pilotage. Néanmoins, alors que le bouclier défensif atteignit son plus faible niveau, l'officier militaire terrien détruisit les aéronefs eurondiens et escorta les bombardiers reproducteurs jusqu'à leur cible.

Ainsi, grâce à l'intervention des membres de SG-1, la base eurondienne fut entièrement détruite et les Reproducteurs remportèrent très probablement la guerre après la mort d'Alar et de ses partisans.

Source : Fascicule Stargate : la collection en DVD numéro 22

Épisodes reliés
Stargate SG-1
Encyclopédie
Cultures
Personnages
Planètes
Véhicules