Module de stase

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Module de stase
Culture(s)
Lantien
Type
Stase

Présentation

Ces modules de stase lantiens présents à bord des croiseurs de classe Aurore permettent à leurs occupants de se maintenir en état d'hibernation durant de longues périodes de l'ordre de plusieurs centaines, voire milliers d'années.

Ils furent découverts pour la première fois en 2005 par les membres de l'expédition Atlantis à bord d'un croiseur lantien appelé Aurore dans lequel son équipage était plongé au sein d'une réalité virtuelle par l'intermédiaire d'une interface neuronale.

Fonctionnement

Conçus par les Lantiens, ces modules de stase permettent de maintenir des individus en état d'hibernation durant plusieurs centaines, voire milliers d'années, en ralentissant considérablement leur métabolisme, ainsi que leur vieillissement. Répartis sur plusieurs ponts à bord des croiseurs de classe Aurore, ces dispositifs peuvent ainsi être utilisés comme capsule de survie en cas d'avarie, ou lors de très longs voyages à travers l'espace.

D'une longueur d'environ deux mètres, ces capsules de stase sont également équipées d'une interface neuronale et sont ainsi capables de plonger leurs occupants dans un environnement virtuel pré-programmé. De plus, ces appareils étant interconnectés entre eux, les membres de l'équipage sont en mesure d'interagir les uns avec les autres au sein même de cette réalité artificielle, et restent ainsi virtuellement conscients pendant leur hibernation.

Alors que le système crée un renvoi d'information en boucle entre le processeur et les ondes cérébrales de l'occupant, celui-ci peut se déconnecter du système par la pensée, engendrant alors la désactivation de la stase et l'ouverture du module. Bien qu'une tierce personne peut déconnecter manuellement l'occupant depuis l'extérieur du module, cette procédure semble être extrêmement risquée et serait susceptible de provoquer des dégâts cérébraux permanents.

Toutefois, malgré leur capacité exceptionnelle dans le ralentissement du métabolisme de leurs occupants, ces modules de stase sont incapables de maintenir ces derniers en vie indéfiniment, et ceux-ci finissent inévitablement par mourir de vieillesse au bout de 10 000 ans d'hibernation. Alors que leurs consciences peuvent être préservées via l'interface neuronale, leurs corps ne peuvent être réanimés sans mourir, les capsules devenant alors leur unique moyen de survie.

Au cours de son utilisation, le module de stase s'ouvre et une couchette glisse en dehors de la capsule afin de permettre à un individu de s'allonger à l'intérieur du dispositif. Une fois ce dernier prêt à se placer en hibernation, la couchette entre à nouveau à l'intérieur de l'appareil tandis que le caisson se referme pour initialiser l'état de stase. Une série de commandes placée à l'intérieur du module permet à son occupant de contrôler lui-même les systèmes d'hibernation.

Néanmoins, il est possible pour un utilisateur de se connecter au réseau neuronal de ces capsules et d'accéder à la réalité virtuelle sans initialiser l'état de stase. En effet, alors que le programme de réalité virtuelle s'enclenche automatiquement une fois la fermeture du caisson, une personne extérieure peut interagir avec les occupants déjà placés en état de stase sans être lui-même en hibernation afin de pouvoir communiquer et de recueillir des informations.

Cependant, malgré les systèmes de sécurité, le programme de réalité virtuelle peut être modifié par un individu depuis l'extérieur des modules afin de contrôler l'environnement artificiel en réalisant par exemple une manipulation de la boucle rétro-active de l'équipage du vaisseau. Une fois le programme déchiffré, une personne extérieure est alors capable de réécrire les protocoles de sécurité pour interagir avec des éléments présents à l'intérieur de l'environnement virtuel.

Plus tard, les modules de stase lantiens furent étudiés par le personnel du SGC et les ingénieurs de la zone 51 afin d'exploiter le programme de réalité virtuelle de ces appareils. Ils furent alors capables de transférer la conscience réplicateur d'Ava Dixon afin de lui permettre de survivre sans compromettre la sécurité de la Terre et de ses habitants. Le colonel Sheppard fut ainsi capable d'interagir avec elle dans l'environnement artificiel via l'un de ces modules.

À noter que les modules de stase disposent d'un bouclier magnétique qui perturbe les détecteurs du Dédale, et empêche son équipage de repérer les signes vitaux des personnes en hibernation.

Histoire

Les modules de stase furent conçus par les Lantiens il y a plus de 10 000 ans dans le but de maintenir en hibernation un individu durant de longues périodes de l'ordre de plusieurs centaines, voire milliers d'années. Ainsi, les croiseurs de classe Aurore furent équipés de ces capsules, réparties sur plusieurs ponts, afin de permettre à leur équipage de pouvoir se maintenir en vie en cas d'avarie, ou de très longs voyages à travers l'espace. Elles furent également équipées d'une interface neuronale qui plonge leurs occupants dans un environnement virtuel tout en leur permettant d'interagir entre eux dans cette réalité artificielle, ces derniers étant alors conscients pendant leur hibernation.

Ainsi, au cours de la guerre contre les Wraiths, le croiseur lantien Aurore fut sérieusement endommagé lors d'une mission de reconnaissance aux confins de la galaxie de Pégase et le capitaine de ce vaisseau ordonna à son équipage de se mettre en stase au sein des modules en attendant d'être secouru. Néanmoins, le Haut conseil lantien ayant ordonné l'évacuation de la cité, les secours ne furent jamais envoyés et l'Aurore dériva à travers l'espace avec à son bord plusieurs centaines de membres d'équipage en hibernation. Entre-temps, l'équipage du Tria, commandé par le capitaine Helia, utilisa également ces capsules pour se maintenir en stase lors de leur voyage en vitesse subluminique vers la Terre.

Néanmoins, plusieurs milliers d'années plus tard, lorsque le docteur McKay installa un E2PZ sur Atlantis en 2005, les systèmes à bord de l'Aurore furent réactivés par un signal subspatial et déclencha une boucle neuronale rétroactive au sein des caissons de stase. Toutefois, les Wraiths repérèrent également ce signal, et l'un d'entre eux utilisa un module de stase de l'Aurore en modifiant le programme de réalité virtuelle et en usurpant l'identité de l'officier en second Trebal. Après avoir effacé une précieuse missive destinée au Haut conseil d'Atlantis, il infiltra l'équipage du vaisseau lantien en espérant obtenir des informations techniques sur le système d'hypernavigation lantien dans le but d'atteindre la Terre.

Entre-temps, lorsque le docteur McKay découvrit à son tour la balise subspatiale de l'Aurore, le lieutenant Sheppard et son équipe se rendirent à bord de ce croiseur lantien avec l'aide du Dédale et découvrirent très rapidement la présence de plusieurs centaines de modules de stase en état de fonctionnement répartis sur plusieurs niveaux. Ils réalisèrent alors avec stupéfaction que ces caissons abritaient l'ensemble de l'équipage lantien depuis plus de 10 000 ans et que ces derniers étaient encore en vie. Néanmoins, bien que les modules avaient ralenti leur vieillissement, le docteur McKay parvint à la conclusion que leurs corps étaient virtuellement morts et que la stase était désormais leur unique moyen de survie.

Cependant, au moment où le scientifique terrien brancha son ordinateur portable sur les systèmes de l'un des modules, celui-ci découvrit que ce dispositif était équipé d'une interface neuronale, et capta une activité cérébrale de la part de son occupant comme si celui-ci était conscient. Il émit alors l'hypothèse que les capsules de stase étaient interconnectées entre elles, permettant aux membres de l'équipage de pouvoir communiquer les uns les autres depuis plus de 10 000 ans. Le docteur McKay détermina que cette interface neuronale fut réactivée au moment où l'Aurore avait reçu la balise de rappel lancée par Atlantis, ce qui déclencha une boucle neuronale rétro-active auprès des occupants des modules de stase.

Désireux de pouvoir communiquer avec des Anciens, le docteur McKay décida d'utiliser un module de stase inoccupé dans le but de se connecter au réseau neuronal de l'équipage de l'Aurore sans initialiser l'état de stase du dispositif. Le colonel Sheppard se porta alors volontaire pour infiltrer le réseau à la place du scientifique terrien et fut alors plongé au sein d'une réalité virtuelle à bord de l'Aurore. Néanmoins, bien qu'il parvint à entrer en contact avec l'équipage lantien, dont le capitaine du vaisseau, celui-ci, manipulé par le Wraith infiltré, ne se souvint pas de s'être placé en état de stase et ordonna que le militaire terrien soit enfermé au sein d'une cellule munie d'un champ de force.

Quelques instants plus tard, le colonel Sheppard tenta à nouveau d'expliquer les raisons de sa présence à bord de l'Aurore et de convaincre le capitaine que lui et son équipage évoluaient au sein d'une simulation virtuelle. Ce dernier révéla alors à l'officier terrien que son équipage tentait de modifier leur hypernavigation afin de rentrer au plus vite sur Atlantis avec en leur possession un renseignement vital sur une faille dans la technologie wraith. Incapable d'obtenir davantage d'information au sujet de cette missive, le colonel Sheppard se déconnecta brièvement du module de stase pour avertir le colonel Caldwell de la situation avant de revenir au cœur de la réalité virtuelle pour poursuivre ses investigations.

Cependant, au même moment, lorsque l'équipage du Dédale repéra l'arrivée de deux croiseurs wraiths qui se dirigeaient vers la position de l'Aurore, le colonel Caldwell ordonna au docteur McKay de déconnecter le colonel Sheppard manuellement de la simulation dans moins de trente minutes. Pendant ce temps, l'officier militaire essaya de convaincre l'officier en second de l'Aurore de s'entretenir à nouveau avec le capitaine, puis parvint à s'échapper de sa cellule en se déconnectant brièvement de la réalité virtuelle pour échapper à la vigilance d'un garde. Toutefois, bien qu'il rejoignit les quartiers personnels du commandant, celui-ci fut neutralisé par l'officier Trebal avant d'avoir pu s'entretenir avec lui.

Entre-temps, les autres membres de son équipe découvrirent qu'un commandant wraith était également connecté à un caisson de stase de l'Aurore et était relié à l'interface neuronale du vaisseau. Après avoir averti le colonel Caldwell de la présence de ce Wraith, celui-ci laissa une quinzaine de minutes au docteur McKay pour découvrir les raisons de sa présence avant de détruire l'Aurore avant l'arrivée des croiseurs ennemis. Cependant, au moment où le docteur McKay réalisa que le colonel Sheppard était inconscient dans la réalité virtuelle, celui-ci découvrit que le Wraith avait réalisé une manipulation sensible de la boucle rétro-active et que par conséquent, il contrôlait une grande partie du programme.

Toutefois, devant les menaces du colonel Caldwell de déconnecter manuellement le colonel Sheppard, le docteur McKay décida alors de rejoindre lui-aussi l'environnement virtuel par l'intermédiaire d'un module de stase inoccupé pour aider le militaire à déjouer les pièges tendus par le Wraith. Il retrouva alors le colonel Sheppard au sein de la cellule de prisonniers et l'informa de la présence du Wraith au sein de la simulation virtuelle. Le scientifique se déconnecta alors l'espace d'un instant pour aider le militaire à sortir de la cellule et à neutraliser les gardes, puis entra à nouveau dans la réalité virtuelle pour accéder à la missive destinée au Haut conseil lantien depuis un terminal à bord de l'Aurore.

Après avoir réalisé que le Wraith avait effacé la précieuse information des ordinateurs lantiens, le colonel Sheppard et le docteur McKay parvinrent à la conclusion que ce dernier cherchait à obtenir des informations sur l'amélioration de l'hypernavigation dans le but d'atteindre la Terre. Ainsi, alors que le militaire terrien rejoignit la passerelle de l'Aurore pour empêcher le Wraith d'accéder à ces renseignements, le docteur McKay déconnecta celui-ci manuellement de la réalité virtuelle sous les yeux du commandant du croiseur lantien, confirmant ainsi les dires du colonel Sheppard. Bien que le Wraith reprit connaissance à bord de l'Aurore, le docteur McKay tenta de le tuer avec son arme de poing.

Entre-temps, le commandant de l'Aurore révéla au colonel Sheppard qu'il ignorait lui-même le contenu de la missive puis, comprenant que son corps ne pouvait pas être réanimé, donna les codes d'autodestruction de son vaisseau à l'officier terrien dans le but de détruire les deux croiseurs wraiths. Le colonel Sheppard se déconnecta alors de la simulation puis entra les codes dans l'ordinateur de l'Aurore avant d'être téléporté à bord du Dédale. Alors que le commandant du vaisseau lantien donnait un dernier hommage à son équipage dans la réalité virtuelle, l'Aurore s'autodétruisit dans une gigantesque explosion, annihilant par la même occasion les modules de stase et leurs occupants.

Plus tard, les modules de stase lantiens furent étudiés par le personnel du SGC et les ingénieurs de la zone 51 afin d'être en mesure d'exploiter le programme de réalité virtuelle. Ainsi, quelques années plus tard, en 2008, le docteur Lee téléchargea la conscience du réplicateur à l'image d'Ava Dixon dans un programme de réalité virtuelle après la mort de Richard Poole et la fermeture du projet Archétype, dans laquelle cette dernière pensait avoir été remise en liberté par la Commission internationale de surveillance sous certaines conditions. Le lieutenant-colonel Sheppard utilisa alors un module de stase lantien afin de s'entretenir avec la réplicateur avant son retour sur Atlantis.

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