Présentation
Ces sondes de reconnaissance à moteur nucléaire furent utilisées par les militaires et scientifiques affectés au programme porte des étoiles russe dans le cadre de l'exploration de différentes planètes de la Voie lactée.
Fonctionnement
Conçues par le personnel affecté au programme porte des étoiles russe, ces sondes de reconnaissance possèdent un fonctionnement similaire à celui des MALP américains en analysant l'environnement et en déterminant les menaces éventuelles de l'autre côté d'une porte des étoiles.
Toutefois, ces robots d'exploration furent équipés d'un moteur nucléaire miniaturisé afin de réaliser des observations à long terme de la surface des planètes explorées par les Russes. Ainsi, ces sondes commandées à distance depuis une salle de contrôle sont capables d'émettre des ondes radio sur une autonomie d'environ 10 à 12 ans.
Cependant, les ondes radio émises par l'émetteur d'une de ces sondes sont capables d'entrer en résonance avec le vortex de la porte des étoiles. Ainsi, ce dernier peut alors être maintenu actif au-delà de 38 minutes si une source d'énergie extérieure est susceptible de l'alimenter.
À noter que, tout comme les MALP utilisés par le personnel du SGC, les sondes de reconnaissance russes peuvent fournir une vue panoramique du paysage environnant, ou effectuer des zooms sur une zone en particulier.
Histoire
En 2000, suite à la création du programme porte des étoiles russe, les militaires affectés à ce projet mirent au point plusieurs sondes de reconnaissance munies de moteur nucléaire dans le but d'explorer à long terme certaines planètes de la Voie lactée. Ainsi, au bout du 37ème jour d'activité, les Russes envoyèrent l'une de ces sondes à travers l'horizon des événements. Ils découvrirent l'existence d'un monde dont la porte des étoiles était immergée dans les profondeurs d'un océan, et décidèrent d'envoyer une équipe d'exploration à bord d'un mini sous-marin.
Cependant, quelque temps plus tard, lorsque les micro-organismes constituant un échantillon de fluide récupéré sur cette planète aquatique s'échappèrent au sein de la base russe, les scientifiques, puis les militaires infectés par ces derniers parvinrent à établir un vortex vers ce monde. Néanmoins, les ondes radio de la sonde à moteur nucléaire entrèrent en résonance avec le vortex, alors alimenté par l'énergie dégagée par les micro-organismes de cette planète océan, empêchant la désactivation de la porte des étoiles.
Ainsi, les membres de l'équipe SG-1 furent sollicités pour résoudre ce problème et voyagèrent jusqu'en Sibérie en compagnie du docteur Markov. Après avoir remarqué la disparition de l'échantillon du fluide récupéré sur la planète aquatique, le docteur Markov réactiva le transmetteur de la sonde nucléaire qui offrit alors une vue panoramique des ruines submergées. C'est alors qu'elle découvrit en même temps que l'équipe SG-1 que les corps de plusieurs personnes avaient traversé l'horizon des événements malgré la présence d'une grande quantité d'eau de l'autre côté de la porte d'arrivée.
C'est alors que le major Carter émit l'hypothèse que l'émetteur de la sonde de reconnaissance russe transmettait un signal si puissant par la porte des étoiles qu'elle empêchait la désactivation du vortex, alors alimenté en énergie par le fluide environnant. Néanmoins, alors que le docteur Markov ne parvint à désactiver la sonde depuis la salle de contrôle, celle-ci révéla aux membres de SG-1 que le robot d'exploration était équipé d'un moteur nucléaire, et que par conséquent son autonomie était d'environ 10 à 12 ans.
Quelques minutes plus tard, le docteur Markov suggéra au colonel O'Neill et son équipe de se rendre à nouveau sur la planète aquatique à bord du mini sous-marin afin de désactiver manuellement la sonde. Ainsi, la scientifique russe, le major Carter et le docteur Jackson embarquèrent à bord du submersible puis traversèrent la porte des étoiles. Après avoir récupéré la sonde à moteur nucléaire à bord du sous-marin, ils désactivèrent alors celle-ci une fois arrivée dans le sas, et la porte des étoiles se referma quasi-instantanément.