Le procès

Moments clés

- Rencontre avec les Byrsas
- Jugement de Teal'c pour ses crimes commis en tant que Prima d'Apophis
- Décès de Shak'l

Défauts visuels et incohérences

[40:45] - Après que Hanno ait pardonné à Teal'c, on peut voir Daniel avancer d'un pas vers le Jaffa, alors que sur le plan suivant, il n'a pas changé de place.

Notes sur l'épisode

- Le nom de ce monde, Cartago, est le nom latin de Carthage, le grand empire rival de Rome.
- Le mot local pour Stargate est Circ Kakona et a des origines latines et grecques signifiant "Cercle des malheurs".
- La salle du Cor-ai est un décor réutilisé des épisodes "La théorie de Broca", "Les Désignés" et "Le supplice de Tantale" et fut utilisé précédemment pour illustrer le palais de la Terre de lumière, le temple de Pélops et le château d'Héliopolis. 
- La trame de cet épisode sera réutilisée plus tard dans l'épisode de Stargate SG-1 "Prosélytisme" où Vala Mal Doran est jugée par le peuple de P8X-412 pour avoir été l'hôte de Qetesh et de leurs souffrances, et dans l'épisode "Face à face" où l'équipe de John Sheppard visite la planète de Keturah, une planète autrefois visitée par Ronon Dex lorsqu'il était coureur.
- C'est le seul épisode de Stargate SG-1 écrit par Tom J. Astle.
- C'est le dernier épisode de Stargate SG-1 réalisé par Mario Azzopardi, qui avait réalisé l'épisode pilote "Enfants des Dieux". Il reviendra à la franchise Stargate six ans plus tard pour réaliser l'épisode de Stargate Atlantis "38 minutes".

Secrets de tournage

- Dans le guide Stargate SG-1 : The Illustrated Companion, Thomasina Gibson recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode :  

"C'était un épisode tellement cool à faire", annonce Christopher Judge. Outre le fait qu'il était entouré d'un tas de femmes (dans la scène où le corps de Teal'c est peint avant sa mort), la signification profonde de l'histoire est très attrayante. "Je suis jugé pour un crime que j'aurais commis avant de quitter le service d'Apophis - j'ai trouvé que c'était une bonne idée de la part des scénaristes de s'engager dans cette voie."

"Je pense que l'épisode est allé à l'essentiel de l'idéologie de Teal'c", poursuit Judge. "Et c'est : 'Vous êtes en fin de compte responsable de vos actions, et vous devez être prêt à faire face aux conséquences de ces actions, quelle que soit la position dans laquelle vous vous retrouvez plus tard'. Il y a une grande phrase dans laquelle Teal'c dit : "Je suis désolé, O'Neill, mais je ne m'enfuirai pas. Je ne m'enfuirai pas". Pour moi, c'est l'essence même de Teal'c. Il croit que c'est lui qui a fait ça. Même si je suivais les ordres et servais Apophis quand j'ai tué le père d'Hanno, je suis responsable de la mort de cet homme. Les victimes de cette attaque méritent d'être punies. Elles méritent de se venger de ma mauvaise action comme elles l'entendent. Si je suis un homme, je dois m'asseoir là et l'accepter. C'est une question d'honneur et d'honnêteté par-dessus tout, ce qui, pour moi, décrit exactement ce qu'est Teal'c. Je pense que le public a vraiment pu voir cela, probablement pour la première fois, dans "Le procès". Pour moi, le message était que, même si tout le monde peut changer, on est toujours tenu responsable de ses actes et qu'il ne suffit pas de dire "Hey ! Je suis une personne différente maintenant". Sur une note plus personnelle, l'acteur révèle : "C'était quelque chose que je vivais en tant que personne à l'époque, donc cet épisode m'a vraiment parlé".

Dans une veine plus légère, Judge décrit le tournage de l'histoire comme particulièrement plaisant parce que "je dois enlever ma chemise ! C'est un fil conducteur dans tous les épisodes que j'apprécie. Je ne sais pas trop ce que cela veut dire". Il avoue également : "J'ai passé la scène où les femmes préparent mon corps à rire comme un fou. J'en suis arrivé à la conclusion que Teal'c était un nudiste sur Chulak !"