Interview de Corin Nemec par Marco Maldini

Interview de Corin Nemec par Marco Maldini
Par chupeto, Irmin
Le vendredi 14 avril 2023 à 20:12
Interview Stargate
Temps de lecture : 15 minutes
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Sommaire

3 - Transcription

Marco Maldini : Parmi tous les rôles que vous avez joués, quels sont ceux qui vous ont le plus marqué ? 

Corin Nemec : Si on parle de marque physique ce serait cette cicatrice, sur mon poignet, qui provient d'une scène dans My son, Johnny avec Ricky Schroder, qui jouait mon frère aîné violent. Et nous avions une scène où il devait frapper ma main contre le mur pour faire tomber quelque chose que je tenais. Je ne me souviens plus exactement de ce que c'était. Mais je portais une montre et la montre s'est brisée et m'a coupé le poignet. Elle m'a laissé une cicatrice permanente. Ricky Schroder est un type génial et j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui.

Un autre rôle qui m'a marqué, c'était dans On m'appelait Steven. Je jouais Steven Stayner, qui a été kidnappé pendant 7 ans et qui, miraculeusement, a eu l'intelligence d'esprit de s'échapper de cette horrible situation de vie dans laquelle il se trouvait. Il a sauvé un autre jeune garçon d'un avenir potentiel tout aussi tragique. Ce rôle a eu des effets durables dans ma vie. 

Je pense également à mon rôle de Ted Bundy que j'ai joué dans Bundy. Au départ, vous savez, en tant qu'acteur, vous jouez toutes sortes de rôles. Il faut être quelque peu libéré sur le plan créatif et respecter les choix de l'artiste. Je pense que tout le monde s'aligne sur le scénario qu'ils seraient prêts à jouer. Mais cela dit, j'ai été, au départ, très enthousiaste à l'idée d'entrer dans ce personnage, et honnêtement, dès le troisième jour, j'ai joué Ted Bundy. Mais j'étais écœuré par ce type.

Marco Maldini : Préférez-vous être acteur ou producteur ?

Corin Nemec : L'écriture, c'est pour moi vraiment la plus grande joie. C'est bizarre parce que quand on écrit des scénarios, c'est un peu, vous savez, comme si on était écrivain. Je trouve qu'il est beaucoup plus facile d'écrire un scénario qu'un roman.

J'ai écrit un livre que je qualifie de roman scénarisé, parce que je ne suis pas un romancier. J'ai tenté d'écrire Venice High, qui est vaguement basé sur ma vie en tant que graffeur à North Hollywood en Californie, mais qui devait se dérouler à Venice Beach. Un environnement plus intéressant et plus contemporain pour l'époque car il se serait déroulé dans les années 1980.

Quand j'étais au lycée, fin des années 80 (j'ai obtenu mon diplôme en 1990) j'ai beaucoup appris en essayant d'écrire un roman par rapport à un scénario. Je trouve que les scénarios sont beaucoup plus dynamiques pour moi. 

L'écriture est l'une de mes passions. C'est presque comme faire une peinture. Je ne suis pas un grand expert en matière de peinture, mais cela me rappelle les peintures de la Renaissance où il y a beaucoup de choses dans l'environnement. On voit des commerçants, des choses qui se passent, et l'artiste qui peint ça encapsule ce moment dans le temps et a toute latitude pour créer les personnages et les environnements à sa guise. C'est probablement comparable à être un architecte d'une certaine façon, en créant la trame de l'histoire. Donc le personnage et tout ce qui va avec, et être en contrôle total du résultat du comportement de chacun. C'est beaucoup de plaisir. Et être capable de jouer dans ce domaine créatif qu'est la liberté de création est extraordinaire.

Je vais vous parler un peu d'art dramatique. Je pense que le côté acteur a été ma première aventure au cinéma et à la télévision. J'ai un amour profond pour l'art dramatique. J'aimerais vraiment commencer à enseigner et je pense que c'est grâce aux années pendant lesquelles j'ai étudié (depuis l'âge de 11 ans jusqu'à ce que j'atteigne la trentaine).

J'ai étudié avec de nombreux professeurs en commençant par Kevin McDermott au Center Stage Los Angeles et en travaillant avec Terence Hines, John Lynn, Larry Moss et un certain nombre d'autres. J'ai fini par travailler avec Manu Tupou à l'American Repertory Company avec mon ami Ernie Reyes Junior. Mon ami Justin Warfield a aussi étudié là-bas avec nous et Lee Ray, le frère d'Ernie Ray. Il y avait un grand groupe de personnes là-bas. Mais quoi qu'il en soit, la méthode qu'il avait était extraordinaire et j'ai fini par étudier avec lui jusqu'à sa mort. (quand j'avais environ 36 ans).

Ensuite j'ai étudié pendant une courte période dans quelques autres endroits mais personne ne pouvait jamais tenir le niveau de Manu Tupou. J'aimerais donc prendre sa méthode et vous savez ce qu'est une méthode de création. Elle n'a rien à voir avec la mémoire sensorielle, le rappel des émotions, ou quoi que ce soit d'autre. Il agit simplement avec le fait de vivre et de respirer le caractère du personnage. L'expérience quotidienne est d'être capable d'embrasser ce monde fictif des personnages du film ou de l'émission de télévision et de vivre dans ces moments-là. Tout le reste s'évapore. Il n'y a rien d'autre qui soit d'une quelconque importance, même de loin, dans ces moments. Donc, c'est une sorte de moment de bonheur. C'est comme une profonde méditation ou quelque chose comme ça. C'est extraordinaire. Le sentiment de sortir d'une journée de travail en sachant que vous avez fait en sorte que votre journée ne soit pas stressante. L'expérience est plutôt relaxante et revigorante. Donc, j'aime jouer.

Produire est complexe. Il y a beaucoup de morceaux et d'éléments qui font que c'est fastidieux. La collecte de fonds est évidemment l'un des aspects les plus fastidieux. Mais mettre toutes les parties et les entités créatives ensemble, c'est ce que j'aime. Je me considère plutôt comme un producteur créatif. C'est-à-dire que j'aime trouver toutes les bonnes pièces du puzzle à assembler avec toutes personnes qui font bien leur travail. C'est-à-dire ceux qui comprennent la production et la production d'unités : la gestion et les emplacements et la gestion des lieux (l'accessoiriste, la garde-robe et tous ces autres éléments). C'est une grande excitation et un grand plaisir pour moi de voir toutes ces différentes parties de la machine s'assembler et soudain s'activer.

Soudain, vous êtes sur le plateau et vous filmez le film dans lequel vous jouez ou que vous produisez, ou que vous avez écrit en tant qu'acteur ou quel que soit le cas échéant. C'est juste d'être sur le plateau et de regarder autour de soi et voir que le monde qui a été écrit se manifeste maintenant dans la réalité et que les personnages qui ont été imaginés sont maintenant physiques, vous savez, avec de la viande et des os, et des personnages pensants et se comportant dans les limites de l'histoire qui a été créée. Il y a de la magie là-dedans. J'aime donc tous les différents aspects. Je ne pourrais pas dire que j'en préfère un à l'autre, mais vous savez, produire avec succès est une grande joie. Voir aboutir son travail et être capable de le regarder et de se dire, « c'est ça, c'est bien tourné. »

Marco Maldini : Avez-vous aimé jouer le rôle de Ted Bundy ? Je pense que c'était un personnage compliqué à jouer ? (J'ai personnellement aimé votre prestation) 

Corin Nemec : Je dirais que je ne vais pas jeter la pierre sur ma performance même si je déteste jouer le personnage et, en toute honnêteté, quand je rentrais chez moi le soir, il fallait que je déconnecte. 

Vous savez, il y avait quelques scènes où les choses étaient poussées plus loin que je ne me sentais à l'aise et j'ai dû arrêter. Vous ne le verrez pas parce que ce n'est pas dans le montage mais il y a eu des scènes où on devait couper. 

C'est également en faisant ce rôle avec tous les autres acteurs, parce que je ne suis pas une machine, je ne vais pas entrer dans le studio et prétendre que je suis Ted Bundy et déranger les gens. Je ne sais pas si quelqu'un d'autre a joué Ted Bundy, en étant un acteur « de méthode », mais je déconseille fortement de le faire. 

Mais, ceci dit, j'ai eu des conversations avec tous les acteurs avant chaque scène qui contenait beaucoup de violence, d'émotion et de rage. Toutes ces conversations ont permis de tourner ces scènes dans avec un sentiment de sécurité et, que quelque soit l'étendue de ces dernières, il y aurait de l'équilibre, du respect pour toutes les personnes impliquées afin que tout le monde soit en sécurité. Je leur expliquait qu'en aucun cas la performance ne dépasserait ce qui les mettait à l'aide et que s'il ne l'étaient pas il leur suffisait de crier « coupez ».

C'est très, très, strict à ce sujet. Ce qui a rendu le tournage plus facile, je crois.

Marco Maldini : Est-ce que la réalisation de votre livre Venice High vous a donné l'envie de continuer d'écrire ?

Corin Nemec : Non, pas l'envie de continuer à écrire des livres, l'envie de continuer à écrire des scénarios. 

Je disais tout à l'heure qu'en écrivant le livre, je n'arrivais pas à décrire correctement les transitions entre les personnages qui se parlent les uns les autres. Dans les scénarios, c'est facile, parce qu'il suffit de mettre leur nom et vous mettez le dialogue. Puis le nom de la personne suivante et son dialogue. Vous pouvez décrire comment ils réagissent soit entre parenthèses sous la légende du personnage soit dans une description. Dans la section : l'action, ce qu'il se passe avec eux émotionnellement ou physiquement. C'est très simple, c'est comme écrire une pièce de théâtre avec un formatage.

J'ai fait tout ce qui fait un roman traditionnel, puis j'ai fait les dialogues comme dans un scénario, parce que j'ai juste trouvé qu'en essayant de faire les transitions entre les deux personnages qui se parlent permettait de garder les lecteurs éveillés. Vous savez, garder les gens au courant de qui parle et tout ça et c'est devenu un peu redondant, monotone et cela ralentissait le processus. 

En tous cas, je n'écrirai probablement plus, ou en tout cas pas un autre livre de fiction. Mais j'aimerais écrire un livre de non-fiction. Très probablement. J'ai des choses que j'ai déjà écrites.

Venice High est sur lulu.com. Si vous cherchez Venice High, vous le trouverez. J'ai publié sous mon nom de naissance.

Marco Maldini : Avez-vous des projets dont vous aimeriez nous parler ?

Corin Nemec : Projets futurs, oui, j'en ai un tas à venir. 

J'en ai un que j'ai écrit, produit et joué avec Brian Krause, Kelly Sullivan, Christiana Lucas, Jason London, Orion Richmond et Marco St. John. C'est un très, très bon groupe d'acteurs. C'est une sorte de thriller. Je devrais avoir des nouvelles de la plateforme sur laquelle il sera diffusé très prochainement. Pour l'instant cela s'appelle Lady Justice, mais cela peut changer de titre d'ici sa diffusion. J'en suis très heureux, alors soyez attentifs à cela.

J'ai un autre film appelé Dead Man's Hand, que j'ai coécrit avec Brian Skiba, un ami très proche et réalisateur fantastique. J'ai fait beaucoup de projets avec lui dont Rotten Tail que j'ai coproduit avec lui et dans lequel j'ai également joué. Dead Man's Hand sera basé sur une nouvelle écrite par les frères Minor. C'est un western grinçant. Il y a en tête d'affiche et premier rôle Stephen Dorff, Cole Hauser et Jack Kilmer. Je joue l'un des disciples et sbires de Stephen Dorff. J'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire. J'ai écrit la première version initiale et ensuite Brian a fait l'ébauche du réalisateur. 

La combinaison de nos deux styles a toujours été géniale. J'ai fait d'autres choses avec lui dans le passé. J'adore Brian Skiva, nous avons fait plusieurs films ensemble. 

J'ai également un film dont je suis très impatient de vous parler. Il a été réalisé par Audrey Cummings. Il est produit par David Lipper, un bon ami à moi. Ce film s'appelle Place of Bones. Je joue en face de Heather Graham. Tom Hopper est également dans ce film. Il y a une belle distribution. Ça va être une pièce très intéressante. C'est aussi un western. Les deux sont des westerns. Et Parker Lewis ne peut pas perdre. 

Je vais parler d'un peu de Blackwater Blues. Je dirais que c'est une comédie sombre. C'est comme si Woody Allen et Clint Eastwood avaient eu un bébé et que ce scénario était ce bébé. C'est un scénario fantastiquement écrit. J'ai un personnage qui traverse tellement de choses. C'est une rare opportunité en tant qu'acteur d'avoir l'occasion de faire une performance comme celle que j'ai eu la chance de faire à la place de Bones. C'est David Lipper qui l'a produit et qui m'a donné l'opportunité parce que j'avais fait une performance dans un autre film qui va sortir appelé Joe Baby pour lui, avec Harvey Keitel et Ron Perlman. David Lipper a vu le potentiel dans un rôle beaucoup plus important dans un film à venir. Et je ne le remercierai jamais assez d'avoir cru en moi et de m'avoir donné l'opportunité de donner vie au rôle. Parce que je pense que ce sera un autre grand pas dans la direction de ma carrière surtout comment On m'appelait Steven a eu un effet sur ma carrière ou Stargate. Les plus gros labels. Je pense que ceci va avoir un impact considérable. 

Half Dead Fred est bien sûr sur Amazon. Mon ami Bron Theron a écrit et réalisé ce film dans des circonstances difficiles. Vous savez donc les contraintes budgétaires auxquelles il était soumis et tout le travail qu'il a dû faire lui-même. 

Stephen Wise, le réalisateur de Blackwater Blues, a fait un excellent travail pour que cela soit promu dans de nombreux festivals à travers les Etats-Unis et à l'étranger. Il a obtenu beaucoup d'attention récemment. Enfin, comme il le mérite. Et nous sommes en train de faire des progrès dans ce domaine.

Nous avons aussi ce qu'on appelle un "pitch deck" que nous avons mis au point avec tous les prix et informations que nous avons de tous les festivals de films. Ce qui aidera les téléspectateurs, ce sont un peu comme des pièces justificatives, pour ainsi dire, qui prouveront que le film est bien reçu.

Marco Maldini : Connaissez-vous les séries Stargate avant de rejoindre le casting ? Comment avez-vous été accueilli par les membres de la série ?

Corin Nemec : Eh bien, je connaissais la série mais pas l'heure de diffusion. Donc je n'ai pas vraiment regardé. J'étais un grand fan du film. Cependant, le film est sorti en 92 ou 93. Quand j'ai vu les publicités, j'ai pensé qu'il allait avoir le même succès que celui de Star Wars. Quand je l'ai vu au cinéma, dans la salle il n'y avait que moi et huit autres personnes, c'était choquant le peu de gens qui sont venus voir ce film, du moins aux Etats-Unis.

J'ai compris plus tard qu'il avait fait pas mal d'argent à l'international. 

C'est la raison pour laquelle la série a été lancée, parce qu'il y avait un marché plus important que celui des États-Unis. Je sais donc que Showtime l'a achetée pour 5 saisons, puis Sci-Fi l'a reprise pour la saison 6. Je jouais dans l'épisode final de de la saison 5, puis dans toute la sixième saison. Mais j'étais un grand fan du film. Je n'avais jamais vu la série jusqu'à ce que j'obtienne le poste. Ensuite, je suis retourné en arrière et j'ai regardé chaque épisode des cinq saisons précédentes afin de me familiariser du point de vue du personnage. Ainsi, j'ai compris quelle était ma place en tant que Jonas Quinn dans la distribution et en tant que personnage dans l'histoire globale. J'espère que j'ai fait un bon travail avec ça. Peut-être que je mangeais trop, mais bon, qu'il en soit ainsi. Jonas Quinn aime manger. Je veux dire, est-ce que tu connais la nourriture de Kelowna ? Les poulets n'ont pas l'air bien, je peux le dire de cette façon. Ils ne sont pas très exigeants. Ils n'ont pas de plumes et ils ont un exosquelette. Donc, ils ressemblent plus aux poulets de Langar. Ils ressemblent davantage à un tatou mélangé à un gibier.

Les acteurs et l'équipe m'ont fantastiquement bien accueilli. Chris Judge, quand on a fait notre scène de boxe où il m'a vraiment frappé, a décidé de voir comment j'allais réagir en tant qu'acteur à ce coup de poing. Il voulait tâter le terrain et voir si j'étais cool, assez cool pour être dans l'équipe et je l'ai pris comme l'eau sur le dos d'un canard. Je vous l'accorde, je ne me souvenais même pas que c'était arrivé jusqu'à ce que l'épisode soit sorti. Chris et moi sommes devenus de grands amis à partir de là. C'est un homme merveilleux.

Marco Maldini : La production voulait garder le secret de votre arrivée dans l'équipe de SG-1 au début de la saison 6. Comment les fans de la série ont réagi à votre arrivée ? Et quelle a été leur réaction à votre départ ?

Corin Nemec : De deux façons très différentes. Au départ, il a eu une énorme déception dans la perte de Daniel Jackson. Il y a eu beaucoup de courriers très négatifs de la part de fans qui étaient contre mon arrivée dans l'équipe SG-1. Malheureusement pour moi, tout cela avant que les épisodes ne soient diffusés.

Donc, avant même le premier épisode de la saison 6, il y avait déjà des discussions en coulisses pour ramener le personnage de Daniel Jackson et réunir l'équipe originale car il y avait une grande peur, surtout du côté financier, que sans les membres de l'équipe originale, la série ne durerait pas. 

Donc, à mon insu, il était déjà écrit dès le premier jour que j'allais probablement partir. C'est pourquoi je me suis donc amusé autant que j'ai pu, en jouant le rôle, et j'ai l'impression d'avoir apporté, je pense, un grand personnage à la trame de l'histoire. Je n'ai pas pu négocier mon retour après ça, mais il y a eu un contrecoup. Alors, qui sait ? Qui sait ce qui se serait passé, ce qui aurait pu se passer, ce qui aurait dû se passer. 

Je suis simplement heureux d'avoir pu y participer pendant le temps que j'y ai passé et Joe Mallozzi, je t'aime. Joe Mallozzi, Brad Wright, toute l'équipe là-bas mais Joe Mallozzi. Ce type était si accueillant. Il m'a beaucoup aidé. Il m'a aidé à peaufiner mes pitchs, les feuilles de travail. Croyez-moi, je suis sorti de là avec beaucoup plus. En fait, je pense qu'à chaque fois qu'ils me voyaient arriver dans les escaliers, ils se disaient « oh mon dieu, tout le monde, fermez-la, cachez-vous sous le bureau. Fermez vos portes. Corin est en train de pitcher un autre épisode. » Donc, c'était très gracieux de leur part et cela m'a beaucoup appris en termes d'écriture pour les séries. C'est définitivement ce que j'ai appris de Joe Mallozzi et que j'applique encore et encore et encore depuis.

Marco Maldini : Si la franchise Stargate revient un jour, quelle serait selon vous la meilleure approche ? Un reboot ou une continuité avec ce que nous connaissons déjà ? Film ou série ? Reprendriez-vous votre rôle de Jonas Quinn ?

Corin Nemec : Eh bien, je ne pense pas que je pourrais reprendre un autre rôle. Nous ne savons pas vraiment si Jonas Quinn est mort ou non. J'aurais pu plonger par le dernier portail de la porte des étoiles et me retrouver sur P trois cinq oh cinq neuf six trois oh cinq quarante neuf, sur une île déserte entourée de noix de coco pourries. Ils me trouveront peut-être. Ils peuvent me trouver là. Je serais affamé, mais vivant. 

J'adorerais, bien sûr, revisiter Jonas. Je pense que ce serait une explosion. Je pourrais probablement l'élever d'un cran. Je pense que la continuité pour moi serait la chose logique à faire. 

Je pense simplement que, vous savez, nous avons fait SG-1, mais où est SG-7, où est SG-3 ? Vous savez, quelles sont ces autres équipes SG ? Nous pourrions suivre une autre équipe SG et voir quelle est leur histoire parce que vous pourriez revenir en arrière et suivre les histoires qui se déroulent à une époque antérieure. Vous pourriez voir les choses se lier avec d'autres histoires où l'on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé en off. Je ne sais pas. Je pense juste que le fait de suivre une autre équipe SG serait la voie à suivre. 

Marco Maldini : Vous êtes souvent présent en France ainsi qu'en Europe. Vous restez très accessible et proche des fans qui viennent vous rencontrer et nous tenions à vous en remercier. Quelle sera votre prochaine apparition publique ? Où les fans pourront-ils vous trouver bientôt ? 

Corin Nemec : Probablement ici en ligne. Il y aura potentiellement un événement comics à Prague, mais ces événements sont dépendants des emplois du temps de chacun, et j'ai moi-même quelques projets en ce moment. Donc, nous verrons ce qui se passera. Ce ne serait pas avant la fin du mois prochain quoi qu'il en soit. 

Je n'ai rien d'autre de prévu auquel je puisse penser. J'aurais probablement dû lire ces questions et faire un peu de recherches. Mais cela dit, je vais faire plus d'entretiens de ce type, surtout le chat avec des gens qui envoient des questions parce que c'est plus facile de le faire de cette façon que de le taper à l'ordinateur.

Marco Maldini : De quoi vous souvenez-vous à propos de Don S. Davis et Cliff Simon ?

Corin Nemec : Eh bien... premièrement, je me souviens que ce sont tous les deux des hommes absolument merveilleux. Des merveilleux gentleman. Très proches de leurs familles et très dévoués à leur vie, leurs performances, leur artisanat, et très humbles.

Don S. Davis était un grand artiste en dehors de son rôle d'acteur. C'était un grand artiste et nous avons passé de nombreuses heures ensemble chez lui, dans son studio d'art, à regarder ses peintures, de l'art et de la photographie et de tout ce qui s'y rapporte. Nous étions tous les deux du sud : lui du Missouri, moi de l'Arkansas. Nous avions quelque chose en commun : être des garçons du sud. Et j'avais une excellente relation avec lui. 

Cliff, j'ai appris à mieux le connaître à toutes les conventions que j'ai faites avec lui et c'est une grande perte pour n'importe qui, dans n'importe quelle vie, et certainement une pour la famille Stargate.

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