En pleine tempête 2/2

Moments clés

- Rencontre de Ladon Radim
- Fuite de Kolya et de ses hommes
- Activation du bouclier d'Atlantis
- Sora est retenue prisonnière par les Terriens

Références culturelles

Star Trek - « I'm a bloody medical doctor, not a magician! » [Beckett]

Défauts visuels et incohérences

[02:22] - On peut apercevoir un technicien en arrière plan derrière Kolya faire bouger une plante placée sur le balcon d'Atlantis pour simuler la tempête. 
[02:34] - Sheppard utilise un communicateur genii pour parler à Kolya qui répond avec une radio terrienne.

Notes sur l'épisode

- Certaines parties de cet épisode et du précédent ressemblent au film Die Hard. Sheppard traque l'ennemi un par un dans un bâtiment fermé, tout comme John McClane. Par coïncidence, Robert Davi a également joué dans Die Hard.
- Joe Flanigan et Robert Davi avaient déjà travaillé ensemble dans la quatrième saison de Profiler, où Joe Flanigan jouait le rôle du Dr Tom Arquette.
- Conan Graham (Soldat genii) a précédemment joué le rôle d'un agent du NID dans l'épisode "La clé de voûte" de la saison 2 de Stargate SG-1.

Secrets de tournage

- Dans le guide Stargate Atlantis : The official Companion, Sharon Gosling recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode :  

Après avoir mis les acteurs de Stargate Atlantis à rude épreuve dans "En pleine tempête 1ère partie", le scénariste Marin Gero et le réalisateur Martin Wood ont donné un coup de fouet à l'action pour les sécher dans "En pleine tempête 2ème partie". "Au moment où nous l'avons tourné, nous n'avions pas fait mieux. Je pense que c'était de loin notre meilleur épisode", déclare Joe Flanigan, à propos du double épisode de la mi-saison. "C'était amusant. Mes épisodes préférés sont les épisodes d'action. J'aime l'action physique. J'aime les combats, j'aime qu'il pleuve sur moi et j'aime tirer - je suis très, très adolescent lorsqu'il s'agit de ces choses-là ! 'En pleine tempête 1ère et 2ème parties' ont répondu à toutes ces attentes. J'ai pu tirer avec de grosses armes, faire des cascades et me battre."

Flanigan a également apprécié l'épisode pour le retour des Geniis, que l'acteur considère comme l'un des aspects les plus réussis de la première saison de Stargate Atlantis. "Je pense que l'une des meilleures intrigues que nous ayons est que nous sommes venus dans cet endroit et que nous avons réveillé les Wraiths. Tous ces gens étaient très heureux - ils vivaient tranquillement jusqu'à ce que nous arrivions et commencions à mettre notre nez dedans. C'est un bon point de départ, car nous aurons toujours des problèmes. Lorsque nous avons commencé, Brad et moi avons discuté de l'introduction d'un véritable ennemi juré, non pas extraterrestre mais humain, qui pourrait vraiment s'attaquer à beaucoup de problèmes différents au lieu de simplement vouloir nous attraper. J'avais peur que les ennemis (de Sheppard) ressemblent continuellement à des extraterrestres, parce que je me disais : "Bien sûr que tu as peur d'eux - qui n'en aurait pas peur ?" Je pensais que ce serait plus intéressant s'il y avait un véritable adversaire qui était humain."

Cet "ennemi juré" est apparu sous la forme d'une guest star de poids, Robert Davi, dans le rôle du commandant militaire genii Acastus Kolya. "En parlant de tempêtes", dit David Hewlett avec un petit rire sec, "Robert Davi est l'un de ces acteurs qui aiment la spontanéité, il vous tient donc toujours en haleine. J'ai toujours eu cette théorie selon laquelle les scènes les plus difficiles à tourner sont les plus agréables à regarder, parce que vous pouvez vous mettre à l'aise et que cela réduit votre performance. Et avec Robert Davi - franchement, ce type peut être assez effrayant ! Il est très intense sur tout, et il joue un type diabolique. Mais il ne veut pas jouer sur une seule note, alors c'est très varié. Cela vous tient en haleine parce que vous ne savez pas où il va aller. Il peut avoir une lueur dans les yeux et tenter quelque chose. Je trouve que McKay devient généralement très calme avec Robert Davi parce que je ne veux pas attirer l'attention sur moi !"

"C'est un type effrayant devant la caméra", convient Martin Gero, qui a été ravi de la performance de Davi. "Il a une présence physique menaçante. Dans la vraie vie, c'est l'un des gars les plus gentils qui soient, et le fait qu'il soit si jovial et heureux (puis) qu'il incarne la menace est une juxtaposition amusante. Nous avons eu beaucoup de chance avec ce rôle".

"En pleine tempête 2ème partie" a également permis au Dr Beckett, au lieutenant Ford et à Teyla, sans qui les Geniis auraient entièrement envahi Atlantis, de jouer des rôles très énergiques. Pour Paul McGillion en particulier, "En pleine tempête 2ème partie" a illustré la tournure inattendue qu'avait prise son personnage à ce stade de la saison : "Parfois, il est le lion lâche, parfois il est un héros réticent - c'est un personnage intéressant parce qu'il peut faire toutes ces choses. C'était une bonne occasion pour moi, Rainbow et Rachel de faire preuve de camaraderie et pour Beckett de prendre des décisions morales sur le fait de piloter ou non le Jumper et d'être un protagoniste engagé."

L'histoire 'b' de Ford, Beckett et Teyla essayant de retourner sur Atlantis a également apporté un élément supplémentaire important à l'épisode final. "En pleine tempête 2ème partie" était plus court d'une minute et demie, ce qui s'est avéré être une bénédiction déguisée", explique le scénariste. "À l'origine, Ford, Teyla et Beckett trouvent Sheppard immédiatement. Ils choisissent le bon générateur. Nous l'avons fait parce que nous pensions que nous allions manquer de temps, mais j'ai toujours pensé : "Mon Dieu, c'est une telle coïncidence". Alors, quand nous sommes arrivés au bout, je suis entré dans le bureau de Brad et j'ai dit : "J'adorerais y aller et leur compliquer la tâche pour trouver Sheppard. C'est une excellente occasion pour nous de le faire". Nous avons donc tourné une autre journée où ils s'armaient, choisissaient le mauvais générateur et se rendaient au téléporteur. C'est génial parce que ça augmente la tension et ça rend les choses plus concevables. C'est donc un cas où le fait d'être en dessous de la réalité a été un énorme avantage. C'est rarement le cas."