Dans l'antre des Goa'ulds

Moments clés

- Déploiement de SG-3, 5, 6 et 11 sur la planète d'Hathor pour secourir SG-1
- Affrontement entre les équipes SG et les Jaffas d'Hathor
- Tentative de création d'une rébellion jaffa par Teal'c
- Capture des équipes SG par Trofsky
- Organisation d'une mission de secours par le général Hammond
- Utilisation d'un planeur de la mort modifié
- Décès d'Hathor

Références culturelles

Le magicien d'Oz - « There's no place like home. » [Makepeace]
Casablanca - « Before you start shooting, and ruining what could be the start of a beautiful friendship... » [O'Neill]
Monty Python - « Yeah, okay, ex-goddess, maybe... You should trust me on this. She's gone, she is no more, she's... well let's face it, she's a former queen » [O'Neill]

Défauts visuels et incohérences

[02:42] - Lorsque le colonel Makepeace arrive à toute vitesse dans la salle de contrôle du SGC, on peut apercevoir un technicien de tournage dans un coin sombre de la pièce derrière le sergent Harriman.
[18:59] - Au moment où le colonel Makepeace et ses hommes ouvrent le feu sur le champ de force goa'uld, on remarque que les lumières proviennent d'un spot situé à droite de l'écran. 
[39:10] - Lors de la désactivation du champ de force, on peut apercevoir le masque grossi de l'effet spécial autour des acteurs à genou devant la porte des étoiles.
[39:26] - Lorsque l'enfileur d'anguille arrive sur la planète d'Hathor, son aile gauche aurait dû heurter le bras articulé de la sonde MALP.
[39:50] - On peut voir un Jaffa placé à gauche de l'écran qui ne tire pas malgré l'arrivée de Bra'tac et ses guerriers, et qui essuie plusieurs tirs de lance serpent sans mourir. De plus, quelques secondes plus tôt, on peut entrevoir la doublure cascade de Tom Butler lorsque son personnage est touché par un tir énergétique. 
[39:59] - Au moment où le planeur de Bra'tac détruit la dernière tourelle, la position du chasseur change de position d'un plan de caméra à un autre.

Notes sur l'épisode

- Les écussons portés par SG-1 ont été modifiés par la déesse Hathor dans le cadre de la création d'un SGC futuriste factice. 
- Les Jaffas d'Hathor proviennent de nombreux Goa'ulds différents (les gardes Serpents d'Apophis et Klorel, les gardes Horus d'Heru'ur, et d'autres). Elle a manifestement passé une grande partie de son temps, depuis un an et demi, à rassembler des dissidents et des déserteurs goa'ulds de toute la galaxie.
- Le colonel Jack O'Neill dit : "Il y a quelque chose que vous devriez savoir avant de commencer à tirer, à tuer et à gâcher ce qui pourrait être le début d'une belle amitié." Le "début d'une belle amitié" est tiré du film Casablanca.
- Les mots humoristiques d'O'Neill à Trofsky, "Elle est partie. Elle n'est plus. C'est une ancienne déesse. Elle est... eh bien, avouons-le, c'est une ancienne reine" rappelle le sketch "Dead Parrot" des Monty Python, dans lequel un John Cleese exaspéré tente d'expliquer à l'employé ennuyeux du magasin que son perroquet est mort.
- Le général George Hammond discute avec le major Paul Davis de la formation de trois nouvelles équipes SG - SG-15, SG-16 et SG-17. Mais il faut attendre plus d'un an pour que la première d'entre elles (SG-15) soit enfin mentionnée dans "Diviser pour Conquérir".
- Cet épisode marque la mort d'Hathor, le deuxième puissant Goa'uld qui est tué par SG-1. Le premier était Ra.
- Le vaisseau de Bra'tac capable de voler à travers la porte des étoiles a fini par recevoir le surnom officieux d'"enfileur d'aiguille", basé sur la ligne de dialogue de Bra'tac "Enfiler l'aiguille est une compétence pour les jeunes". Dans les documents de production, le vaisseau est identifié comme un "Prototype de planeur de la mort".

Secrets de tournage

- Dans le guide Stargate SG-1 : The Illustrated Companion, Thomasina Gibson recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

"Ce que j'ai vraiment apprécié dans cet épisode", commence le réalisateur Martin Wood, "c'est de pouvoir utiliser le "vrai" décor de la base de Cheyenne Mountain, puis de le modifier juste assez pour que nous ayons l'impression que "c'est réel ou pas" pour la base "dupliquée" d'Hathor. L'une des choses que j'ai toujours trouvées géniales dans le décor de la base, c'est qu'il y avait un immense mur qui pouvait s'écarter, avec un écran vert tout aussi immense derrière lui. J'ai toujours voulu l'utiliser, mais nous n'en avions jamais eu l'occasion. Alors quand Robert Cooper m'a dit : "Ils entrent, appuient sur un bouton et le mur se met à bouger", j'étais aux anges ! Vous vous souvenez de la scène où ils trouvent l'interrupteur du générateur de la "fausse" base ? C'était un plan magnifique. O'Neill entre dans la salle d'embarquement, se dirige vers une boîte qui n'a jamais été là auparavant et dit : "C'est nouveau... Puis il tire le levier et le mur s'écarte - j'ai trouvé que c'était l'une des choses les plus cools que j'aie jamais vues ! Beaucoup de fans ont dit la même chose. Certains d'entre eux pensaient que nous avions construit un nouveau décor juste pour qu'Hathor puisse y travailler, alors qu'il s'agissait simplement de la même vieille base".

L'effervescent M. Wood révèle également que l'épisode a vu le début du bouclier de force qui allait jouer un rôle si important dans l'histoire de la saison "Expérimentation hasardeuse". "Nous n'avons jamais vraiment su comment faire fonctionner cette chose, mais dans 'Dans l'antre des Goa'ulds', lorsque nous tapions dessus et touchions le bouclier, c'était le genre d'effet qui donnait des maux de tête au superviseur des effets visuels, James Tichenor. Essayer d'obtenir cette lumière interactive sur les acteurs, et donner l'impression qu'il y avait quelque chose entre eux, a été une opération majeure. Mais l'une des choses que j'aime le plus dans cette émission, ce sont les discussions pratiques que nous avons sur ces sujets."

Donnant un aperçu de ce qui se passe lors des réunions de production quotidiennes, Wood explique que deux personnes sont passées maîtresses dans l'art de mettre des bâtons dans les roues, qui ne laisseront aucune idée nébuleuse ou aucun concept vague passer sans être remis en question - le producteur exécutif Michael Greenburg et le directeur de la photographie Jim Menard : "Ils le font tout simplement parce que certaines choses n'ont pas de sens, et notre public va nous le dire." En riant, Wood insiste : "Dans n'importe quelle réunion, vous pouvez compter sur Jim Menard pour dire : "Mais c'est impossible ! Il marmonne alors une explication et nous répondons tous : "Oui, Jim, mais si nous faisons cela, le scénario s'arrêtera au bout de cinq pages". Finalement, nous arrivons tous à cerner le problème, de sorte que, quelle que soit la question soulevée par Jim ou Michael, nous pouvons la contourner".